Et me revoilà ce soir, enfin avec un vrai post ! Et genre pas de photos, enfin presque pas.
La raison de mon retour ? Je ne sais pas trop, aujourd’hui, je suis dans un good mood. J’ai trop la patate, la pêche, la poire, la banane… Je ne sais pas pourquoi c’est revenu aujourd’hui. Parce que, sincèrement, je commence à m’ennuyer ici, alors finalement, je suis contente de me dire que je vais rentrer bientôt, genre dans trois semaines et demi, truc de ouf. Parce que, ouais, je vais l’avouer ici, ma famille et mes amis me manquent ! Parce que, j’ai envie d’aller boire un verre/un café/un thé (qui coûte pas dix euros (parce que ouais maintenant je bois du thé)) avec mes copains, qu’on se raconte nos vies. J’ai pour projet de refaire toute ma chambre, de la repeindre en rouge, de m’acheter un lit en fer forgé et une bibliothèque. J’ai envie d’aller embêter Fred pendant une semaine à Lille. J’ai envie de découvrir la Gaîté Lyrique, faire des expos dans Paris, aller à des concerts ( qui coûtent pas 45€). J’ai envie de passer des soirées avec Tiff à commenter ce qu’on a produit et à réfléchir à la suite, à comment on va faire. J’ai envie de rentrer en France et de voir ce qui va m’arriver cette année. Nan mais quand j’y repense, trois semaines et demi ca va passer a une vitesse ! Parce que là on est lundi soir, demain je fais baby-sitting toute la journée, mercredi baby-sitting l’après-midi, jeudi réunion avec Hans, vendredi cuisine avec Élodie, ce week-end j’ai envie de faire la fête. Semaine prochaine, préparation pour l’exposition. Semaine encore d’après, oral de présentation des projets fait ce semestre. Le mercredi d’après, bye bye Oslo, bonjour Paris !
Sinon, ce dimanche, j’ai fait un peu contre ma volonté une super randonnée de 15 kilomètres, ah ah. J’étais avec Élodie, et nous avions décider de retourner à Sognvann, ça va devenir ma ballade du dimanche. Je ne voulais pas faire le tour du lac alors nous avons pris les bois. Sauf, que je n’aime pas la forêt, j’ai peur de me perdre. Déjà, qu’à Montmorency je me perds supra facilement, j’t’explique même pas là, quand la forêt est genre au moins 10 fois plus grande ! Donc, nous marchions tranquillement pensant faire le tour du lac mais en plus grand et dans les bois (je sais pas si c’est trop compréhensible) et puis à un moment donné, on arrive à la route avec le panneaux Sognvann, 4kms. Jusque là, tout va encore bien. On se demande où l’on est mais on choisit de descendre la route, on doit pas être très loin. Quelques minutes plus tard, on recroise un panneau en direction de Sognvann, on le suit. Bref, deux heures plus tard, on a toujours pas retrouver le lac et on est vraiment perdues. Partie à midi de retour à 15h30, limite il faisait nuit quand on est rentrée quoi ! Tout est bien qui fini bien mais la prochaine fois, je me contenterai de faire le tour du lac.
J’ai bossé toute la journée mais j’étais contente de moi. J’ai fait des sacs pour ma collaboration avec Tiff. Et j’ai fini mon projet des Michoux, enfin presque. J’ai donc fait 5 histoires de plus ou moins 3 images, parce que faut pas déconner non plus. Je sais pas trop si je t’ai un peu parlé de ce nouveau projet ? J’te mets le blabla que j’ai pondu pour ma présentation finale : « 16 Novembre. Naissance des Michoux. Mes deux nouveaux compagnons de vie. La plupart du temps, je me sens seule même si je suis entourée de gens. J’aime échapper à la réalité et me raconter des histoires, me raconter quelque chose de différent de ce que je vis, même si ces histoires s’appuient sur la « vraie réalité ». Un peu comme une enfant qui rêve d’autre chose. Et ces deux personnages sont une sorte de moyen d’évasion, d’échappatoire. Je les ai crées, je leur ai donné un nom, je vais leur donner une vie. A la façon de Louise Bourgeois qui imprègne ses œuvres de ses traumatismes personnels, de ses souvenirs ou ses émotions, je m’appuie sur mon vécu et mes sentiments pour mettre mes Michoux en situation. Ils sont un peu la représentation de mon esprit dans sa dualité. L’un, noir, est plus classique et grave. Il a des difficultés à s’intégrer, à créer, à parler, à se réjouir. L’autre, le jaune à pois, est plus fou, plus joyeux, il se permet tout, n’a peur de rien. Les deux ne fonctionnent pas l’un sans l’autre, ils sont une entité. Je voudrais les photographier dans des mises en situation pour faire de courtes histoires, les utiliser pour m’exprimer. »
Enjoy.
Michel n’a pas de créativité.
Michel a des problèmes de concentration.
Michel est malade.
Michel n’a pas d’ami.
Les Michoux veulent être des Super Héros.
