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Passion

29/06/2018

Ayé enfin je m’y mets à cet article qui me trotte dans la tête depuis quelque temps.

Oui je suis déjà de retour. Non il ne faut pas s’habituer. Je ne suis pas quelqu’un de régulier. Je n’aime pas la régularité. Je fais ça comme ça me vient.

Aujourd’hui, j’avais envie de revenir sur ce terme que l’on entend partout et que je trouve (un peu) galvaudé : La Passion (à prononcer avec un accent espagnol !)

Pourquoi je dis ça ? Vous vous rappelez que la dernière fois, je vous disais que je consommais trop de contenus de développement personnel. Il y a souvent quelque chose autour de la passion qui revient constamment dans ces contenus. Comme quoi, en trouvant sa passion, on trouverait le but de sa vie et, si on suit sa passion, tout ira bien et on ne se trompera pas de chemin car notre passion nous permet de vibrer et donc de rentrer en résonance avec les bonnes personnes, d’être dans le flow toussa…(j’exagère à peine).

 

Sauf que, on fait quoi quand on n’a pas de passion ? Ça veut dire que l’on n’a pas de but de vie ? Et est-ce que c’est le fait que je n’ai pas de passion qui fait que je me sens perdue ?

Nota Bene: quand je parle du terme de passion, j’entends quelque chose de simple, une facilité à faire quelque chose car c’est au fond de nous. Un peu comme écouter sa voix intérieure. Mais aussi ça peut être quelque chose que l’on fait naturellement et qui nous paraît simple, dans laquelle on peut se perdre pendant des heures et des heures.  

Parlons-en. Ça fait pas mal de temps que je n’ai plus de passion, que rien ou pas grand-chose me motive réellement. Je pense que ça a commencé quand j’ai créé mon entreprise car je ne l’ai pas créé par passion. J’aime ce que je fais, mais je n’en suis pas passionnée. Et donc, depuis que j’ai mon entreprise, je n’arrive à rien faire d’autre. Je ne fais que ça ou alors je ne fais rien. Je n’arrive pas à faire autre chose. J’ai l’impression que je n’ai plus de temps de cerveau disponible pour autre chose.
Est-ce grave Docteur ?

Par exemple, il y a quelques mois, j’avais envie de commencer des cours de poterie et puis j’ai vu le prix et je me suis dit que ce n’était pas pour moi. Du coup, je suis allée acheter de l’argile qui sèche à l’air libre pour tester, voir si ça me plaît. J’y ai mis les mains dedans et au bout de 10 minutes, ça m’a soulée… Donc, j’ai toujours ces petites merdouilles en argile et qu’il faudrait que je peigne maintenant !

Et ça, j’ai l’impression que ça m’arrive tout le temps et pour tout. Moi qui était hyper bricoleuse / bidouilleuse, qui trouvait toujours quelque chose à faire de mes 10 doigts. Aujourd’hui, je suis devenue de celles qui préfèrent acheter au lieu de faire. Je n’arrive plus à faire et je crois que ça me déprime.

J’ai des choses que j’aime mais pas de là à y penser jour et nuit ou de vouloir lire et apprendre sans cesse à ce sujet, enfin sauf pour le jardinage, je crois ! 🤔

Il y a quelques temps, je suis allée à un événement de networking pour entrepreneurs et le sujet était de (re)découvrir notre but. Bon, l’évènement en lui-même était chouette mais je pense que l’intervenant était un peu inexpérimenté et que je connaissais déjà les outils dont il parlait notamment le fameux “Golden Circle” de Simon Sinek (si tu ne connais pas c’est pas grave tu peux aller voir cette vidéo). Du coup, avec cet outil, tu dois définir le pourquoi de ton entreprise qui est souvent proche de ton pourquoi personnel.

Moi, mon pourquoi personnel est que je veux changer le monde mais c’est aussi le cas d’environ 80% des gens qui m’entourent. C’est pourquoi, je me demande en quoi je suis différente (mais ça c’est un autre sujet). Mais surtout, je me vois mal dire je change le monde en faisant des sites internet… Bref ça me laisse dubitative.

Alors oui, hein, j’exagère car je peux très bien tourner ça de manière très marketing-o-commercial en disant que mon but est d’aider les entrepreneurs à donner de la visibilité à leur superbe projet en leur créant une identité de marque et un site.   

Depuis quelques temps, j’ai l’impression d’être négative dans tout ce que j’écris. En fait, je crois que je cherche ma voie/x. Je pense que je ne suis pas là où je voudrais être – même si je ne sais pas vraiment où je veux être. Je crois que j’envie et je jalouse les gens qui sont dans le flow, les gens qui savent où ils vont, les gens qui se sont trouvés, les gens sereins. Parce que je suis incertaine. Pourtant, je teste des choses. J’ai l’impression d’avoir testé beaucoup de choses.  Et je voudrais donner le meilleur de moi-même. Je voudrais optimiser ma vie. Je voudrais vivre l’instant.

(Oui, je passe du coq à l’âne) 
Je viens d’écouter un podcast très inspirant de Mai Hua interviewée par de Anne-Charlotte dans le podcast Nice to hear you. Mai nous parle de vivre sa vie maintenant et surtout elle m’a dit un truc qui m’a fait un bien fou, moi, qui dit toujours pour rire (ou presque) que choisir c’est renoncer. (oui quand j’écoute un podcast, j’ai l’impression que la personne me parle personnellement). Mai me dit que peut importe le choix que je fais, il ne sera jamais le mauvais.

"Dès que tu changes ton environnement, ton corps va être en présence de nouvelles sensations, ce qui va éveiller ton corps, ton esprit. L’herbe est plus verte ailleurs ? Oui, d’une certaine manière. Mais si tu n’es pas capable de ramener cette expérience dans ta vie de tous les jours, alors il faut que tu te demandes à quoi ressemble ta vie de tous les jours.” - Mai Hua

Voilà un article encore bien décousu.
Merci d’y être parvenu jusqu’au bout.

N’hésitez pas à me faire un retour si tout ceci vous évoque des choses.

Bisou.

Ce que m’apporte l’entreprenariat

Dernièrement, je me suis rendu compte que l’entreprenariat se transmet de génération en génération dans ma famille. Mon grand-père maternel a créé sa société de livraison de pommes de terre lorsqu’il avait une vingtaine d’années. Mon père a été plus de 20 ans artisans. Être son propre patron dans ma famille est un besoin vital.

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