Aujourd’hui, il n’a pas plu…. et tout le monde s’en fou.

11/03/2012


Semaine 39. C’est parti pour trois semaines de workshop sur le thème : « l’art et la vitesse de la lumière », comprenez, l’art et la technologie. Donc, ce matin, mon très cher Hans m’a fait, enfin, nous a fait venir à neuf heure pour regarder un film que j’avais déjà vu… super ! On en n’a même pas discuté après… Bref, moi qui ne sentais pas ce cours, je me suis régalée ce matin (comprenez ici, l’ironie dans cette phrase). Deux heures et vingt-cinq minutes plus tard, découverte du lieu qui sera « notre salle » pendant deux semaines : les coulisses des auditoriums, là où ils rangent les décors, toussa. Défilé des danseurs, musiques des répétitions, vocalises des étudiants d’Opéra. Un lieu non conventionnel, plein d’inspirations. En fait, ici, la plus part du temps, c’est du grand n’importe quoi, et j’adore ça. On n’a pas d’emploi du temps fixe, il change d’une semaine à l’autre, du jour au lendemain. Ici, pas de routine. Pas le temps de s’ennuyer. Il est plus de midi et demi, je meure de faim, Hans et Trina (autre prof qui gère ce cours) nous font une introduction de ce qui nous attend par la suite. Deux heures plus tard, je ne suis pas sure d’avoir tout compris, entre le débat sur l’importance des nouvelles technologies dans la vie quotidienne, dans les relations sociales, les dérives philosophiques de Hans et l’avis de chacun, je suis un peu perdue (bien sûr, je tiens à le préciser, le tout en anglais, avec quelques phrases de norvégiens entre deux). On m’explique que dans trois semaines, je dois présenter mon travail… Euh, mon travail sur quoi ? Et dans ces moments-là, je me dis, heureusement que les filles de ma classes sont méga cool. On déjeune toutes ensembles, et elles m’expliquent comment ça fonctionne ici. Bah oui, j’avais pas compris que c’était une école d’art et non de design, comme en France. La méthode de travaille est totalement différente. Le cheminement, la façon de penser, sorte de masturbation intellectuelle. Les mots ont de l’importance, ici. Le sens prime sur la production. Je dois savoir me poser des questions. Bref, je dois relier mes bestioles et la technologie… BON CHANCE !

Bon, mise à part que mon école, c’est quasiment toute ma vie, puisque j’y passe aussi mes week-ends, ah, ah. Je suis accessoirement allée au concert des Birdy Nam Nam grâce à la générosité de mon cher frangin adoré qui m’a offert ma place. A vrai dire, je pensais jusqu’au dernier moment que c’était mort. Je m’explique. Ça fait, quelque chose, comme un mois que j’ai vu que les Birdy venaient jouer, j’en avais un peu parlé autours de moi. Puis, plus rien. Je relance tout mon petit réseau norvégien deux semaines avant. Toujours rien. Et puis, la veille du concert, tout le monde se réveille. En fait, ici, il ne faut rien prévoir à l’avance… Alors, je me bats un peu contre moi même et mon obsession de tout organiser. Donc, le concert était samedi soir. J’ai passé toute la journée à l’école à imprimer avec Anne. Et avec Sydney, on s’était donnée rendez-vous à 18h30 devant la salle, puisque le concert commençait à 19h. Première surprise, le concert est finalement à 22h. Trois heures à tuer, on va se poser au Cacadou (petit café bien sympathique) pour discuter entre filles. Le temps de retrouver JB et Gabby, il est 21h30 et, comme de bons français, on va attendre devant la salle de concert pensant qu’il va y avoir un peu de monde. Personne. 22H, ouverture des portes. Toujours personne. 23H, début de la première partie. Salle quasi vide. 00H les Birdy commencent leur set, et là il commence à avoir un tout petit peu de monde avec la majorité de français. En fait, j’avais un peu l’impression d’être en France, ah, ah. 2H, le concert se fini, c’était juste trop bien (mise à part qu’ils ont massacré ma chanson préférée). Sinon, je commence à en avoir un peu marre des Norvégiens en soirée. Ils sont lourds et insupportables. Comme ils filent le droit chemin toute la semaine, le vendredi soir et samedi soir, c’est craquage de slip et alcool à gogo. Et, il faut savoir que la Norvège est réputée pour ses one-night stands (comprenez, coup d’un soir)… Donc, quand un norvégien vient te parler c’est pas qu’il te trouve réellement intéressante, c’est juste qu’il en a après ta culotte, quoi.

Sur ce beau pâté sans photo pour divertir, je vous laisse et vous embrasse tous bien fort et qui que vous soyez.

Ps: Fred, si tu passes par ici, tu noteras que tous mes posts sont en Helvetica!

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