La nature, y a bien que ça de vrai!

Hier, j’ai rédigé un article et j’ai eu des doutes quant à sa publication. Je ne savais pas si je devais le poster ou non. Il parlait de changement. Et, selon moi, il est trop direct pour être posté ici, sans que je sois catégorisée de fille torturée. Mais après tout, je m’en fiche de ce que les gens pensent de moi. Je ne dis pas que je m’en fou complètement, je dis juste que si l’on reste aux qu’en dira-t-on, on avance pas. Donc, voilà le fameux article:

Je ne crois pas au changement. Les gens ne changent pas. Au fond, on reste toujours les mêmes. Changer pour quelqu’un ? Changer par amour ? Ah, ah, laisse moi rire. On prétend seulement être quelqu’un d’autre pour faire plaisir à cette personne. On se force à faire semblant, on essaie tellement fort que l’on se persuade soi-même d’être quelqu’un d’autre. Tout est question de faire semblant. Et si cette personne t’aimait un tant soit peu, elle ne te demanderait pas de changer. J’ai terriblement peur de rentrer en France. Je suis terrorisée à l’idée de reprendre mon ancienne vie. Rien va n’avoir changer. Ni moi, ni les autres, ni ma vie. Reprendre mes vieilles habitudes, revoir les mêmes personnes. C’est facile de dire qu’ici c’est mieux, qu’ici, je suis une autre personne, une personne meilleure et heureuse. Parce qu’ici, j’ai crée ce que j’ai voulu. Alors, je me fais rire toute seule quand je me dis que j’ai changé. Le 21 décembre, au soir, tout aura disparu. Le stress recommencera à me ronger. Les questions me redonneront des migraines. Le doute me hantera de nouveau. Ma légèreté aura disparue. Les gens ne changent pas. Je n’ai pas changé. Seul, l’environnement change. Les choix que l’on fait modifient notre parcours. Et, en tant que gentil être humain que nous sommes, nous nous devons de nous adapter à ce qui nous entoure. Le 21 décembre, tout aura disparu. Il ne restera que des souvenirs qui vont s’altérer au fil du temps pour ensuite disparaître. Personne ne change, pas même moi.

Sinon, ce matin, enfin ce midi, je suis allée à Sognvann, au lac quoi. C’était mon devoir pour lundi, Hege m’y avait obligé. Et, à vrai dire, je pense que j’ai été stupide de n’y être pas allée plus tôt. C’était magnifique. Une heure et demie de marche dans la nature, y a que ça de vrai pour te remettre les idées en places. C’était ressourçant, le temps était doux, la lumière magnifique. Je me suis régalée un point c’est tout. Alors je te laisse profiter de ce que j’ai pu voir cet aprem.