Et c’est parti mon kiki!

11/03/2012

Non pas que je m’ennuie déjà ici, mais je trouve ça cool de relater mes aventures, non pas que cela soit super intéressant, enfin juste pour les curieux (et dieu sait que vous êtes nombreux). Donc voilà le début de mes aventures de ce périple qui vient tout juste de débuter… 
 
LA grande aventure a commencé. Me voilà à Oslo depuis plus de 24h maintenant. Petit résumé.

Hier matin, départ 5h50 de Taverny, je ne faisais pas la fière sur le trajet pour aller à l’aéroport, encore moins une fois arrivée… Le soulagement a débuté lorsque mes valises faisaient bien 20kg et 10kg et, petit à petit, j’ai commencé à apprécier le voyage. L’embarquement a été rapide finalement. J’ai même vu des lapins près de pistes de décollage. Et puis l’avion a décollé, cela faisaient plus de six ans que je n’avais pas pris l’avion, et whaou c’était génial ! Bon après quelques envies de vomir, l’arrivée à Rygge. En fait, deux heures d’avion c’est assez rapide, surtout quand j’ai un épisode de True Blood pour me tenir compagnie.



 





 Et là, le stress revient : vais-je trouver le bus ? Parce qu’il faut l’avouer, pour moi arriver à Rygge, c’était arriver dans un aéroport perdu au milieu de la campagne, genre tout petit aéroport avec un vol par jour quoi… mais en fait, non. Le bus était facile à trouver, et me voilà en route pour Oslo, la moitié du voyage étant fait. Le chauffeur déblatère deux trois trucs et je ne comprends strictement rien… Le temps de m’endormir et me voilà arrivée à la gare d’Oslo, sauf que je ne savais pas que c’était la gare d’Oslo, enfin j’ai compris quand j’étais la dernière dans le bus. Pour trouver le taxi, le plus difficile a été de trouver la sortie de la gare, après easy. Bon j’ai un peu pleurer quand le chauffeur m’annonce qu’on est arrivé et que je dois payer 114 NOK soit plus de 15€ pour 5 min de courses… j’arrive à l’adresse pour récupérer mes clefs, une charmante et jolie norvégienne s’occupe de mon dossier. Tout va très vite à peine le temps de poser toutes les questions que j’avais en tête. L’anglais me revient assez vite, je suis plutôt contente, presque, presque je deviens bilingue (enfin pas tout à fait encore mais c’est pour bientôt). Elle m’appelle un taxi. Re-fallit mourir lorsque le chauffeur m’annonce 111 NOK pour 2 minutes de trajet. La conclusion : je sais maintenant qu’il ne faut jamais au grand jamais prendre un taxi à Oslo.






 
 Me voilà devant mon immeuble, immense et gris. J’ai la surprise de découvrir qu’un ruisseau passe juste à côté et que le quartier est moins glauque que sur la google street view que j’avais faite. 
 
 
 
J’utilise mon multi-pass, enfin je tente de comprendre comment ça marche, parce que la jeune demoiselle qui m’a donné mes clés m’a vaguement expliqué le fonctionnement et donc je découvre que pour rentrer dans l’immeuble et pour franchir chaque porte de l’immeuble, il te faut ton multi-pass, si tu n’as pas ton multi-pass, t’es clairement dans la merde. Bref, le temps de me perdre dans l’immeuble et de comprendre qu’étant donné que mon appart est au troisième étage, il faut descendre. Et oui, c’est la logique norvégienne ! Après avoir franchi un nombre incalculables de portes, j’arrive dans mon couloir tout orange et assez exigu et je me rends compte que l’odeur des couloirs des immeubles des logements étudiants est exactement la même en France. La grande question arrive : cette odeur est-elle internationale ? Trois bonnes minutes de galère plus tard pour ouvrir la porte, j’entre et, tin tin, voilà mon nouveau chez moi. 

 

 

 

 
 

 

 

 

 



Un mélange d’excitation et de déception. L’appart est immense (enfin pour moi, comparé à l’Angleterre) mais très peu lumineux, et il n’est pas du tout chaleureux à défaut d’être très bien chauffé, voir surchauffé, ce qui entraine constamment une envie de dormir.

Première chose que je fais en tant que jeune adulte de 22 ans vivant au XXIème siècle, je sors mon ordinateur portable, mon câble internet (enfin on m’a dit que ça s’appelait pas comme ça) et je branche le tout super exciter de raconter mon périple à tout le monde et de crier sur les toits que je suis à Oslo ! La déception arrive bien vite, la connexion est vraiment mauvaise genre ça fonctionne une fois sur dix ! Comment vais-je vivre avec un manque d’internet ?? Le beau temps me pousse à aller me balader, on verra ça plus tard !

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
Découverte de la ville. Incroyable, je tombe instantanément amoureuse. Par contre, je fais la triste découverte que le stéréotype norvégien n’est pas un mythe mais une réalité… OUI, les filles sont toutes blondes, souvent minces et hyper bronzées. Mais bon on sent le FAKE quant à la couleur du bronzage : orange. Tellement pas naturel ! Et il fait au moins 22 degrés dehors, pour elles, c’est la canicule, elles sont toutes en micro poum poum short, ça frôle l’indécence !  Sinon, je suis encore plus triste de voir qu’elles savent bien s’habiller contrairement à ce qui est dit dans la blogosphère de la mode.

Après presque une heure de marche, une petite averse, ce qui me fait rire vu que y a pas un nuage dans le ciel. Je continue ma balade et bam, gros déluge, ma tenue t-shirt plus jean ne fait pas l’affaire, obligée de s’abriter.

 

 

 Et là, je me rends compte que les norvégiens sont trop au taquet, tous sortent soit un parapluie soit un imperméable de leur sac, concrètement, on sent la touriste qui débarque… J’me sens un peu bête surtout que mon super guide de la Norvège m’avait prévenue. Bon l’averse se calme, j’arrive au port. Je suis vraiment émerveillée du paysage. Epuisée, je décide de rentrer, enfin d’essayer. Milieu du parcours, le ciel se couvre et encore grosse averse, sauf que celle-là, elle ne dure pas dix minutes et tu sens bien qu’elle ne va pas s’arrêter de sitôt. Ayant rapidement repérer les magasins à l’aller, je cours dans un Nille pour faire deux trois courses, le poids maximum de la valise étant vraiment limite, j’ai quasi rien pris, donc j’achète principalement des produits de toilette. Je pleure pour la troisième fois de la journée quand je convertis les prix… La pluie ne se calmant toujours pas, je m’arrête dans un snack pour manger un panini vu que depuis 5h ce matin je n’avais mangé qu’une banane, un muffin et un bout de pain, comment dire qu’à 16h j’avais la dalle ! Avant de rentrer, je passe rapidement dans la seule supérette que j’avais repéré pour acheter deux trois trucs à manger. Au final, pour un paquet de pain au lait, un pot de confiture et un litre de jus de pomme, je dois payer 93 NOK soit un peu moins de 15€, je pense que je ne m’y ferais jamais…

Qu’il est bon de rentrer chez soi au chaud ! Je me prends la tête pendant quelques heures à cause de mon manque de connexion, dira-t-on. Je décide de ressortir pour aller dans un Mac Do repérer cet après-midi. Une demi-heure plus tard et le temps de me perdre deux ou trois fois, je trouve enfin ce stupide fast-food et je m’aperçois qu’il n’y a pas de wifi ! Désespérée, je rentre et sur le chemin du retour, je décide de m’arrêter dans un cyber café. Après un coup de fil via Skype à ma maman et à mon papa, me voilà un peu plus sereine pour rentrer. Et la bonne surprise est que j’arrive à avoir un peu internet dans la soirée. Il est près de minuit et je vais me coucher dans mon tout petit lit avec mon tout petit duvet.
 
Aujourd’hui, mercredi 10 août 2011, le réveil a été difficile, oscillant entre somnolence et sommeil profond depuis 4h30 du matin, parce que, oui, l’été, ici, les journées sont longues, aucune envie de me lever. Vers 9h30, je vais voir le temps qu’il fait, et la, démotivation totale : le temps est gris et pluvieux, genre tu sens que ça va durer toute la journée… Bref, au bout d’un moment, j’ai un sursaut de motivation, ou plutôt une grande envie de manger, je me prépare et quitte mon appartement direction nouveau supermarché puis je rentre déposer les courses et je repars, dans une boutique de revente de un peu près tout genre Emmaüs, j’achète couverts, assiettes, poêle et surtout une bouilloire (étant donné que la veille j’avais acheté du café soluble toute fière de moi avant de m’apercevoir que je n’avais rien pour le préparer).

 

Mon presque Emmaüs



 Me voilà équiper, enfin ! Je commence à prendre mes marques dans cette nouvelle ville. La chose qui me dérange le plus est de ne pas comprendre ni de parler le norvégien. C’est une sensation nouvelle que je n’avais pas du tout eu en Angleterre, je compte donc le plus rapidement possible apprendre les bases, les mots tous simples genre bonjour, au revoir, excusez-moi…

Et encore plus d’aventure par la suite !