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Le calme après la tempête

21/06/2016

Je crois que j’avais besoin de ce break, de ce temps. Cela va bientôt faire 1 an que j’ai arrêté de bosser. Oui, j’ai fait un peu de freelance à côté mais pour moi, ça ne compte pas vraiment. Besoin de toucher le fond, réellement. Enfin, dans ma tête. D’arriver à cette peur, de ressasser mes idées noires, mes « t’es bonne à rien » encore et encore. Cette fois-ci j’ai l’impression que c’est la bonne. Et pourtant quand je lis les derniers articles, je commence à (re)avoir peur, un peu. Nous sommes le 20 juin et aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est bon. Que je sais plus ou moins où je dois aller. Je ne veux pas être sûre du chemin que je vais prendre parce que je ne veux pas me fermer de portes. J’ai l’impression d’avoir accepté. Accepter quoi ? Je suis incapable de te dire quoi mais c’est là, en moi, ce sentiment de sécurité, de bien-être. Ce matin, j’ai de nouveau eu envie d’écrire ici.
Et entre ces 3 mois qui se sont écoulés, j’ai eu l’idée de recenser tout ce que j’avais fait de mes petites mains depuis que je suis arrivée ici. Tu peux trouver toutes mes œuvres ici.
La semaine dernière, ça n’allait vraiment pas bien. J’ai passé mon dimanche et mon lundi à pleurer. Comme ça, pour rien. Je me sentais triste, mon corps a évacué cette tristesse comme il le pouvait. J’ai eu peur, j’ai paniqué. J’ai énormément pleuré, j’en étais la première étonnée. Ce type d’épisodes m’arrive régulièrement. Alors je me suis dit : « C’est comme d’hab, ça va passer ». Habituellement, je pleure en secret dans ma chambre, loin de tout le monde, loin de mon amoureux, loin de mes amis. Et pour la première fois de ma vie, quand j’ai sentis que j’allais pleurer, je suis allée me mettre dans les bras de mon amoureux et j’ai pleuré. Et peu après, j’ai parlé de cette tristesse à l’une de mes meilleures amies. J’ai eu l’impression que ça a aidé à passer un peu plus vite le truc. Se sentir épaulée, soutenue. Que ces personnes qui vous aiment vous empêchent de croire que vous n’êtes pas normale. Et puis mardi quand je me suis réveillée, tout allait mieux. Étrange non ? Depuis, j’ai ce sentiment que ça va aller, une sérénité nouvelle. Je n’ai plus cette douleur muette dans mon ventre. J’ai l’impression que mon corps a évacué un truc inconscient qui me bouffait depuis des milliards d’années. Ce truc qui te paralyse. Ce truc qui t’empêche de tout. Qui te force à fuir. À courir dans un sens, toujours, sans regarder en arrière. Cette peur du vide. Et depuis, quelques années, deux ou trois, je suis beaucoup plus émotive. Ça en devient presque ridicule parfois. Je peux pleurer pour rien : une jolie chanson, une émotion entre deux personnes, un film, un souvenir, une parole. J’ai envie de te confier un truc. Quand je relis les textes que j’écris pour ici ou pour d’autres blogs que j’ai pu tenir, j’aime bien. Ouais, j’aime bien comment j’écris. Voilà, c’est dit.

Life

La semaine dernière, je te disais que j’arrivais pas à tafer. Et puis. Et puis.

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