Un choix draconien s’est heurté à moi au moment de faire mes valises. Vingts kilogrammes de valises pour six mois de vie à l’étranger, c’est comme qui dirait trop peu. Et ces vingts kilogrammes étaient censé contenir ma vie pour six mois, et non pas ma vie en vêtements pour six mois. J’ai dû donc faire des choix, outre le blindage de pulls. Prendre les basiques : jeans, débardeurs. Du noir, du blanc, du denim. J’ai sacrifié mon immense garde-robe pour très peu de vêtements et vous savez quoi ? J’le vis bien, à part mon cuir, rien ne me manque. Bon, ok, j’avoue un truc : la seule chose que je n’ai pas sacrifié est mes accessoires…
Bref, tout ça pour dire, en me baladant sur internet, en cliquant sur tous les liens des sites/blogs ou autres conneries que je suis, je suis tombée sur ce blog : http://unechicfille.blogspot.com/ ou plutôt sur un article référant à une autre blogueuse qui a crée un mini buzz dans le monde des blogueuses de mode, cette dernière se surnomme Dead Florette et elle a décidée de ne plus consommer la mode avec outrance comme elle le faisait. Elle a été excessive et a décidé de ne garder que 40 pièces interchangeables entres elles, dans son dressing. De ce point de départ, Marie, la chic fille a décidé de faire une expérience, pas aussi extrême que Dead Florette mais plus constructive, si je puis dire. Une série de huit vidéos qui explique ses démarches et son évolution. Bon, tout ça pour dire, qu’en regardant d’un œil ses vidéos et en me retrouvant confrontée contre mon gré à avoir peu de fringues et pas d’argent pour en racheter, je me suis mise à penser différemment la façon de m’habiller et donc la façon de consommer le vêtement, puisqu’au final, je mets toujours la même chose. Alors, c’est bien beau d’acheter à longueur de temps mais si c’est pour le mettre trois fois et le ranger au fond du placard, moi j’ai envie de dire, à quoi ça sert ? Ne plus acheter à outrance mais réfléchir à ce dont « je veux vraiment », genre le truc, tu l’as vu dans le magasin et une semaine plus tard t’y pense encore, pire t’en rêve.
Je m’explique. Au début, n’ayant rien à faire de mes journées, je passais le plus clair de mon temps dans les boutiques et en ressortais frustrée. Et puis, un jour, je me suis dit: « Ok, poulette, aujourd’hui, tu t’offres 500 Nok de fringues, youp, la boum, c’est la fête !! » (oui, je me parles comme ça dans la vraie vie). Et là, j’te le donne en mille, j’ai rien acheté, et c’est pas faute d’avoir trouvé des trucs qui me « faisait envie », mais rien qui m’a réellement dilaté la pupille. En fait, inconsciemment l’expérience Dead Florette faisait des siennes dans ma tête, et ça m’a fait réfléchir (ouais, je suis balèze, j’arrive à me triturer l’esprit juste avec des fringues, quelle meuf je fais, truc de ouf !). Bref, j’en arrive à la fin, samedi, c’était genre comme un premier jour de solde où tout était à 70%. et je n’ai acheté que trois vêtements : un poum-poun short imprimé léopard, une combi-short blanche à petits pois noirs et un pull bleu canard 100% laine. Et pourtant, j’en suis super heureuse et tu sais pourquoi ? Parce que ces vêtements me vont à merveille, genre, dedans je suis trop bonne (pardon mamie).
Bon, voilà, je ne sais pas trop si j’ai été très clair, je sais pas si tu vois où je veux en venir, mais j’avais juste envie d’en parler comme ça au passage, au détour de mon racontage de vie.
